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Comme neige, David Forrest

Publié le par Jojotte

Comme neige, David Forrest
Commencé le 22 août 2016, terminé le 25 août 2016

L'histoire: Karl et Mo sont adeptes de speed riding. Pour assouvir leur passion, ils partent à l'assaut des Alpes, accompagnés de la petite amie de Mo et de deux journalistes venus les filmer. Pour leur ascension, ils ont également aidés d'un guide. Une fois au sommet, ils s'installent dans un un ensemble de containers qui fait office de refuge, et tenu par un vieil Italien. Lors du premier essai de tournage, l'un d'eux se blesse lourdement et en ressort... "mentalement atteint": une chute qui va réveiller un drôle de prédateur. Alors que les secours arrivent, deux des amis assistent à une scène choquante: deux secouristes sont attaqués par ce prédateur. Les voilà alors isolés au sommet, avec une météo empêchant tout secours immédiat et avec un prédateur qui rôde.

La plume: Encore un de ces auteurs qui me laisse perplexe: d'un côté, il utilise des mots peu courants tels que "amphigourique", "ataraxie" ou "matutinaux", preuve qu'il apprécie la langue de Molière à sa juste valeur, mais d'un autre côté, voilà encore un roman bourré de fautes!
D'abord, il y a cette faute devenue presque classique, qui veut qu'on ne fasse plus aujourd'hui de distinction entre le "AIS" du conditionnel et le "AI" du futur (je me répète, je sais, hélas...). Puis à un moment il y a une erreur de prénom. Mais surtout, c'est qu'il manque des mots un peu partout: "bien que ni l'autre ne les pratique": ni L'UN ni l'autre, nan? "Il pour ne pas l'abandonner là": il QUOI?? "Les détonateurs ne doivent pas très loin": et je ne cite QUE 3 exemples... Parfois, à l'inverse, un mot intrus s'incruste: "c'était là la les pires justifications".

Mon avis: Je viens de refuser de prendre un livre car j'ai vu qu'il était également bourré de fautes et que les prénoms étaient souvent mélangés: désolée, mais je n'en peux plus, je suis lassée... Comment peut-on oser publier un livre sans véritable correction? Est-ce une mode actuelle: l'orthographe, la grammaire et la ponctuation n'ont-elles plus aucune valeur? C'est réellement dommage car ce livre est vraiment passionnant!
A dire vrai au début, j'étais un peu déçue car je pensais lire un livre "d'horreur" or les scènes relèvent plus du "gentiment gore" que de l'horreur: je n'ai fait aucun cauchemar et autant je visualisais bien les "dégâts" infligés par le prédateur, autant je ne visualisais pas réellement le prédateur en lui-même, je ne suis donc pas rentrée dans les scènes et j'ai sans doute perdu en "sensations" de peur comme je l'aurais voulu! Par contre, âmes sensibles s'abstenir: le côté "gentiment gore" ne convient pas à tout le monde.
En bref, j'aurais volontiers recommandé ce livre pour son histoire mais les fautes sont bien trop gênantes pour qui écrit un vrai français correct qui se respecte!
Néanmoins, j'ai bien aimé le petit mot de l'auteur à la fin qui explique comment est née l'histoire et comment il a réfléchi à sa fin: je trouve cela très intéressant, merci M. Forrest!

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